
Le congrès électif de la Confédération Africaine de Football (CAF) peut compter parmi les prétendants au fauteuil, le Malgache Ahmad Ahmad, président en exercice destitué il y a trois mois, par la Fédération Internationale de Football Associations (FIFA).
Accusé notamment de corruption, de blanchiment et de pot de vin, Ahmad Ahmad a été contraint de vivre la vie de la CAF loin de son fauteuil, dépouillé de toutes ses prérogatives, et remplacé par le Congolais, Constant Omari. La chambre de jugement de la Commission d’Éthique indépendante de la FIFA a déclaré Ahmad Ahmad, qui est également Vice-Président de la FIFA, responsable d’agissement en violation du Code d’éthique de l’instance mondiale. Suite à cette accusation, la chambre de jugement avait prononcé à son encontre une interdiction de toute activité liée au football (administrative, sportive et autre) aux niveaux national et international pour une durée de cinq ans.
Saisi par l’accusé, le Tribunal Arbitral des Sports (TAS) rétablit le Malgache. Décision dont la CAF prend toute suite acte, permettant à Ahmad Ahmad de reprendre son poste de président de la Confédération africaine de football (CAF). Il réintègre du coup le processus électoral qui avait démarré sans sa candidature à sa propre succession. Cette réhabilitation permet à Ahmad Ahmad de mener campagne pour les prochaines élections à la présidence de la Caf prévues pour le 12 mars 2021.
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« Je remercie chaleureusement Constant Omari d’avoir assuré la présidence ces dernières semaines. Il a notamment mis en œuvre avec brio l’organisation du CHAN TOTAL Cameroun 2020. Je vais mener à son terme cette magnifique compétition, et permettre que le football, comme toujours, triomphe ». Ce sont les premiers mots prononcés par le revenant Ahmad Ahmad en guise de reconnaissance à l’endroit de son bras-droit qui a assuré avec brio, l’intérim à la tête de la CAF.
Ils sont désormais cinq en course dont quatre pour la succession : l’ivoirien Jacques Anouma ; le Sénégalais Augustin Senghor ; le Sud-Africain Patrice Motsepe et le Mauritanien Ahmed Yahya.
Marcelle Apévi