
Le gendarme Djawé Faré, activement recherché par sa famille sous prétexte que ce dernier est porté disparu depuis des jours a plutôt déserté les rangs de l’armée. C’est ce que vient d’indiquer la gendarmerie nationale sur son compte Twitter.
L’adjudant Djawé Faré n’est pas porté disparu. « Il s’agit d’une désertion des rangs après avoir abandonné sa tenue de travail », a écrit la gendarmerie nationale togolaise.
Selon les dispositions, tout militaire ou assimilé coupable de desertion à l’intérieur, en temps de paix, est puni de 6 mois à 3 ans d’emprisonnement.
En effet, plusieurs cas se distinguent: la peine ne peut être inférieure à 1 an d’emprisonnement si le coupable a emporté des munitions, objets d’équipement ou d’habillement ou un véhicule.
Elle va de 3 à 5 ans si le coupable emporte une arme de guerre puis 5 ans à 10 ans de réclusion si le coupable a emporté une arme de guerre et ses munitions, des équipements de transmission ou des programmes informatiques spécifiques appartenant aux forces armées ou aux institutions assimilées.
Djawé Faré sait donc à quoi il s’expose si ce dernier a vraiment déserté les rangs comme le dit la gendarmerie.
Mais si le gendarme a vraiment déserté les rangs. Quelles sont les raisons qui l’ont poussé à le faire? La question reste posée.
K. Monzonla