Par Marcelle Apévi, togo-online.net
« Cet après-midi du 27 novembre 2020 la DMK a, à sa demande, été reçue par le G5 composé des Ambassadeurs d’Allemagne, des États Unis d’Amérique, de France, de l’Union Européenne et du coordonnateur des Agences du Système des Nations Unies au Togo. Alors qu’il retournait à son domicile après cette rencontre aux alentours de 18 heures, monsieur Djossou Gérard, membre de la DMK chargé des Questions sociales et des Droits de l’homme, a été enlevé au feu rouge du carrefour Sunu bank, ancienne Banque populaire d’épargne et de crédit, par cinq individus en civil ; ils l’ont molesté et réussi à prendre le contrôle de sa voiture pour le conduire vers une destination inconnue ».
C’est en ces termes que madame Brigitte Adjamagbo-Johnson, la coordinatrice de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) décrit dans un communiqué le kidnapping du sieur Djossou. Aussi a-t-elle tweeté très tôt présentant une scène hollywoodienne qui s’est déroulée vers 18h30, heure de Lomé, heure de pointe où sur « 1 grand boulevard de Lomé, des gendarmes/policiers en civil (1 policier réglant la circulation les approcha, rebroussa chemin après échange avec eux), ont enlevé l’opposant Gérard Djossou, membre de la DMK qui soutient la vérité des urnes au Togo ».
Un autre membre de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK), l’ancien député Targone Sambiri, président des Démocrates Socialistes Africains (DSA), témoin oculaire de ce kidnapping, raconte dans un message audio sur les réseaux sociaux la manière dont ces hommes en civil, ont roué de coup l’opposant Gérard Djossou avant de s’emparer de son véhicule.
La Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) dit condamner fermement cet enlèvement incompréhensible digne d’une mafia, qui est une violation grave de droits humains. Elle s’insurge contre le harcèlement dont les membres de la DMK sont l’objet, et exige la libération sans délai de monsieur Gérard Djossou. Elle affirme ouvertement tenir les autorités gouvernementales responsables de ce qui pourrait arriver à M. Djossou et rasure qu’elle ne renoncera jamais à la lutte pour l’alternance pacifique actée par le peuple togolais le 22 février 2020, puis demande aux populations togolaises de rester mobilisées jusqu’à la victoire finale.